Page:Mirecourt - Balzac.djvu/85

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Sancte Dumas, ora pro nobis ! Saint Dumas, priez pour nous !

Oui, d’Artagnan, tu as raison, mille fois raison. Tu es entré dans une sublime fureur quand un tiers officieux a osé t’apostropher ainsi au sujet du tombeau :

« Vous vous méprenez, mon cher Dumas. Ce que vous faites là manque de délicatesse. Madame de Balzac n’a donné, et ne veut laisser à personne le soin de faire le monument de son mari. Elle est assez riche pour le payer elle-même ; elle s’en occupe. Cessez, de grâce, d’imprimer le nom de M. de Balzac. Il le faut, même dans votre intérêt : des médisants vont jusqu’à dire que c’est une spéculation, une affaire de commerce ; que tout ce bruit est au bénéfice du Mousquetaire bien plus qu’au bénéfice de je ne sais quel tombeau problématique, » etc., etc.

Là-dessus d’Artagnan se place un poing