Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

cœur plein de droiture, elle échappe aux embûches, tourne les inimitiés et change l’envie en admiration.

Tous ses camarades l’adorent.

Les femmes elles-mêmes lui pardonnent ses succès.

Quand le Gymnase modifia son répertoire et parut renoncer au genre frétillant pour adopter les pièces mélancoliques, Déjazet fit ses adieux au Gymnase.

Elle vint, sur la place de la Bourse, frapper à la porte du théâtre des Nouveautés[1].

On y accueillit avec enthousiasme la jolie transfuge.

  1. Bâti dans la rue Feydeau, à l’extrémité du passage de ce nom.