Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/23

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Déjà la couronne est prête,
Elle brille sur l’autel.
J’y monte. Elle est sur ma tête ;
Je ne suis plus un mortel.
Des rois formaient dans ce rêve
Mon cortége triomphal ;
Un coup de foudre l’achève…
Je redeviens caporal !
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Le réveil, hélas ! fut trop prompt.
Ô mes amis, Dieu me pardonne !
Je crois encor de la couronne
Sentir l’empreinte sur mon front.

Toute la pièce est dans ce sens. Elle roule entièrement sur une sorte de révélation du glorieux avenir qui attend le jeune élève. Beaucoup de mots historiques y sont placés en avant-goût avec un à-propos remarquable.

Dans une bataille à coups de boules de neige, un des camarades du petit caporal