Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pour le rançonner au passage et pour entasser, sou par sou, de malheureuses rentes, dont nous jouirons seulement à l’heure de la vieillesse ?

Que nous laissera-t-on, s’il vous plaît, à nous, fidèles épouses ; à nous, mères attentives, qui donnons tout au devoir et à la famille ?

Allez-vous nous confondre avec ces créatures légères et volages auxquelles on prodigue l’encens et les adorations ?

Elles prennent toutes les fleurs de la vie, en nous laissant les ronces, et vous osez soutenir qu’elles ont droit aux mêmes égards, à la même vénération, à la même estime ?

Pourquoi pas ? répondrons-nous.