Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/36

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traduisant dans un autre idiome et avec les voiles obligés.

Un soir, au foyer des acteurs, Volnys parut, tenant un journal et donnant les signes d’une consternation profonde.

— Eh ! qu’as-tu donc ? demanda Déjazet.

Volnys lut à haute voix, sous la rubrique d’Autriche, un article annonçant que Marie-Louise venait de se remarier.

— Par exemple ! voilà qui est fort !

Déjazet prit le journal, s’assura par ses propres yeux de l’authenticité de la nouvelle et cria :

— Quelle honte !… Après avoir été la femme de César !… Autrichienne, va !