Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/39

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rière et lui prit la taille d’une façon inconvenante.

— Vous vous trompez, monsieur, dit-elle en se retournant : je ne suis pas de la maison.

Mademoiselle Déjazet ne se fâche point avec les insolents. Son esprit la venge beaucoup mieux que ne ferait la colère.

Elle arrive, un jour, à Marseille en chaise de poste. L’affiche du théâtre de cette ville annonce qu’elle jouera le soir même. Il n’y a pas une minute à perdre.

— Ah ! tant pis ! s’écrie-t-elle, il faut que je dîne. Je meurs de faim.

Lui servir à dîner dans une chambre à