Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/43

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Ici nous devons une confession à nos lecteurs.

Nous ne savions pas écrire un jour la biographie qui fait l’objet de ce petit livre. Désigné par un éditeur pour mettre en ordre les Mémoires de Ninon de Lenclos, publiés en ce moment dans une feuille parisienne, nous avions pris à tout hasard un des plus jolis mots de mademoiselle Déjazet pour le reporter deux cents ans plus haut dans l’histoire, et l’attribuer à la reine de la rue des Tournelles.

Ces deux femmes ont beaucoup de points de ressemblance. L’une a autant d’esprit qu’en avait l’autre. Ce que dit la première, la seconde jadis a pu le dire.

Là est notre excuse, et nous prions nos lecteurs de l’accepter.