Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Repoussé avec perte, le visiteur s’écria d’une voix plaintive, en essayant un dernier effort :

— Ah ! mademoiselle, aurez-vous la cruauté de me laisser mourir d’amour ?

— Je n’y puis rien, monsieur, je n’y puis absolument rien.

— Je vous en conjure, soyez compatissante ! Vous me ferez au moins l’aumône d’un baiser ?

— Non pas, non pas ! dit l’actrice, j’ai mes pauvres.

Et ce mendiant d’un nouveau genre fut congédié sans rémission.

Voilà notre anecdote.

Maintenant que nous avons la conscience