Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/51

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À aucune époque, ni sur aucun théâtre, jamais actrice n’a fredonné le couplet d’une manière plus piquante.

Mademoiselle Déjazet a un fils, excellent musicien, qui lui disait un jour :

« Ma mère, tu chantes faux avec une justesse exquise. »

Il est impossible de définir avec plus d’exactitude ce chant étrange, qui est tout entier dans l’accentuation, dans le mouvement des lèvres, et, pour ainsi dire, dans le geste et dans le coup d’œil. Déjazet se

    crierait volontiers : « La toile ! » quand l’entr’acte lui semble trop long. Nous avons vu mademoiselle Déjazet à un théâtre de marionnettes : elle s’amusait au possible.