Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/66

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

put endormir son amour que dans les bras de la mort.

Déjazet le pleura de toutes ses larmes.

Jamais rien ne lui avait fait prévoir un dénoûment aussi lugubre, et l’on s’explique sans peine la tristesse de ses souvenirs.

À son arrivée à Lille, elle se fit conduire au cimetière. On lui indiqua la tombe de l’infortuné jeune homme.

Le spectacle qui s’offrit à ses yeux lui serra le cœur.

Cette tombe était complétement abandonnée. Des ronces entouraient la balustrade. Une simple croix de bois, à l’épitaphe brisée, disparaissait sous les hautes herbes.