Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/86

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s’éteindront les derniers échos de la gaieté française.

On ne rit plus, on ne chante plus, on n’aime plus de nos jours.

Des grisettes étiolées mettent sur nos théâtres la phtisie à la mode. Elles s’attendrissent devant les fleurs et les constellations, prennent la pose mélancolique d’un ange exilé, mangent des soupirs, boivent des larmes et font bâiller le parterre.

À nous, Frétillon !

Guerre aux bégueules ! Prends ta marotte et casse-la sur le nez de ces donzelles larmoyantes ! Dis à leurs pâles adorateurs d’aller au plus vite les courtises chez les ombres, et rends-nous la joie, le fou rire et les chansons !


FIN.