Page:Mirecourt - Dupin.djvu/13

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tre tous les écueils, tombe dans tous les pièges.

N’ayant pas eu l’esprit, en Février, de soulever un coin de son bandeau, il a bêtement attrapé la République, en croyant mettre la main sur la Réforme.

On a beau lui crier : Casse-cou ! il persiste à marcher à tâtons dans la politique. Il se heurte en aveugle contre la science. Parfois, s’il arrive, de chute en chute, à mettre un pied dans le sanctuaire des lettres et des arts, c’est pour le déshonorer par l’agiotage ; il y implante avec le mauvais goût les mœurs sordides de la boutique, les calculs ignobles du comptoir. Il tend à ramener tout aux bornes étroites de son horizon.

Nécessairement on conclura de ce qui