Page:Mirecourt - Dupin.djvu/58

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Un avocat peut distribuer des coups de langue ; mais des coups de fusil… peste ! on y regarde à deux fois. Qu’une révolution s’entame, que l’émeute hurle, très-bien ! Marchez, enfants de la patrie ! C’est le cas où jamais de mourir avec gloire.

Seulement, dans l’intérêt de la France, il ne faut pas que tout le monde meure.

Ce jour-là, M. Dupin dit aux combattants :

— Descendez dans la rue ; moi, je descends… à ma cave !

Aussitôt fait que dit.

La chaleur était étouffante. Il ne pouvait pas trouver une plus belle occasion de prendre le frais.

Malheureusement quelques pavés étourdis tombèrent par l’ouverture du soupirail et faillirent écraser notre homme.