Page:Mirecourt - Dupin.djvu/78

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M. Audry de Puyravau, qui avait osé rire de ses fanfaronnades en 1830[1], sans éveiller en un mot tous les vieux souvenirs qui dorment dans le Moniteur, nous tournerons une page, sinon plus honorable, du moins plus rapprochée de nous, celle de la Révolution de 1848.

Inclinez-vous et saluez Dupin-Brutus !

Le 24 février, il prouve clairement à la Chambre qu’elle va manquer à tous ses devoirs, si elle ne proclame, sous le feu de l’émeute, la régence de la duchesse d’Orléans, et, le 25, il fait décider par la cour de Cassation que la justice serait rendue à l’avenir au nom du peuple français.

Saluez toujours !

  1. M. Dupin essaya de décider la Chambre à livrer ce député à ses créanciers, qui demandaient contre lui la contrainte par corps.