Page:Mirecourt - Déjazet.djvu/30

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consolés du mépris du jour par les applaudissements du soir.

Aussi doit-on regarder comme des phénomènes ceux ou celles qui, au milieu des mœurs isolées et des habitudes excentriques auxquelles on les condamne, conservent la dignité, la franchise, le désintéressement et les plus belles qualités du cœur.

Mademoiselle Déjazet est de ce nombre.

Bonne, compatissante, sensible, on l’a toujours vue prête à secourir la détresse, à soulager l’infortune.

L’or qu’elle recevait d’une main en récompense de son génie passait dans l’autre main, qui le laissait pleuvoir en bienfaits et en aumônes.