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Page:Mirecourt - Eugène Sue.djvu/17

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lant les forcer au travail, s’entendirent pour le choix d’un répétiteur fort instruit, mais très pauvre, et qui , se voyant installé, trembla de perdre une place lucrative.

Eugène et Adolphe, toutes les fois que ce malheureux garçon leur parlait d’étude, s’écriaient d’un commun accord :

— Foin des versions ! au diable les thèmes ! si vous portez plainte, nous saurons vous faire remercier.

Le répétiteur eut la faiblesse de céder à l’intimidation. Quand M. Sue lui demandait s’il était content de son fils, il répondait, en étouffant le cri du remords :

— Oui, Monsieur, il travaille beaucoup son latin.