Page:Mirecourt - Eugène Sue.djvu/21

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sement les plantes sur lesquelles M. Sue avait à discourir, ils les affublaient de noms impossibles et monstrueux, afin de voir comment l’érudition du botaniste se dépêtrerait d’un embarras aussi grave.

L’heure du cours sonnait ; les jolies élèves étaient présentes.

Une portière de velours grenat s’écartait au fond de la pièce, donnant passage au docteur, qui entrait, le sourire aux lèvres, saluait à droite, saluait à gauche, allait s’asseoir sur une estrade, encombrée de plantes de toutes sortes, en prenait une , et semblait offusqué d’abord du nom baroque inscrit sur le vase.

Mais, comme il lui était défendu de manifester, sans se compromettre, une surprise trop grande, il prononçait hé-