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Page:Mirecourt - Eugène Sue.djvu/70

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tisan des faubourgs écrasait alors du haut des sommets aristocratiques l’émancipation, le progrès, les lumières. Il se montrait ancien régime jusqu’au bout des ongles.

On vantait ses excellents principes, on le remerciait de faire ainsi le coup de feu contre la révolution ; mais on n’acceptait pas le sans-gêne de ses allures, et l’on se disait à l’oreille :

— Voyez ce petit bourgeois gentilhomme ! Est-ce qu’il sort de la cuisse d’un Montmorency ?

Apercevant un soir, dans un salon le duc de Fitz-James, envers lequel, en s’abstenant d’un échange de politesse réclamé par les lois du monde, Eugène s’était rendu coupable d’inconvenance,