Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/44

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connais ni leur nom, ni leur origine, ni leurs projets !

— Je vais prendre des informations au plus vite, afin de les communiquer à Votre Hautesse, dit le ministre tremblant.

— Tu devrais déjà les avoir prises, chien maudit ! Que cela ne soit pas long, ou demain je fais clouer ta tête aux portes du sérail.

Nous devons dire, pour l’explication de ce qui précède et de ce qui va suivre, que l’empire turc était sérieusement menacé par les Égyptiens. Ibrahim-Pacha, fort de trois victoires, marchait sur Constantinople.

Tous les étrangers étaient suspects.

Nos apôtres ne se doutaient pas de la