Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/49

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accueille avec une froideur de triste augure, et leur annonce la pénible nécessité où il se trouve de remettre leur sort entre les mains du séraskier-pacha, son collègue, ministre de la guerre.

Comme Ponce-Pilate, il se lave les mains et se déclare incompétent dans la cause.

Nous ne pouvons pas énumérer ici tous les déboires essuyés par nos pauvres voyageurs.

Le séraskier-pacha les prend pour des espions, et donne l’ordre de les enfermer dans un cachot. Ils s’indignent, se récrient et demandent à être conduits, sans retard, chez l’amiral Roussin.

C’était l’ambassadeur de France. Il logeait à trois lieues de là, sur le Bosphore.