Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/68

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lui permit une première révélation de son talent[1].

Encouragé par l’accueil du public, il se remit au travail ; deux mois lui suffirent pour composer une symphonie en mi bémol et vingt nouvelles romances, dont les principales sont : Les Adieux à Charence[2], le Rhin allemand, l’Oubli, la Rêverie, la Pensée, l’Océan et les Hirondelles.

Toutes ces productions, lancées, au hasard pour entretenir une popularité naissante, donnaient toutefois assez de ressources au jeune artiste pour l’aider à compléter l’œuvre sur laquelle il espérait

  1. Dans la même saison, et à huit reprises différentes, on applaudit à Valentino la symphonie en fa. Le nonetto pour instruments de cuivre y fut également joué avec succès.
  2. Petite ville des Basses-Alpes.