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Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/74

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On voit en quelque sorte jaillir çà et là de petits trilles phosphorescents qui chassent peu à peu les ombres ; ils se multiplient, grandissent avec l’aube, deviennent à chaque seconde plus lumineux et plus sonores ; puis tout à coup l’orchestre éclate en un foyer resplendissant, et l’astre monte dans les cieux.

Félicien David a trouvé le moyen de changer les notes en rayons.

Il faudrait un volume pour décrire toutes les beautés de l’Hymne à la nuit, de la Marche de la caravane, de la Danse des Almées, du Simoun et du Chant du Muezzin, épisodes gracieux ou terribles de ce grand poëme.

On peut envisager l’œuvre sous le tri-