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Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/91

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de glorieuses palmes à côté des Meyerbeer et des Rossini.

L’Opéra n’est pas une boutique, c’est un temple.

Ouvrez les portes, monsieur Roqueplan, sinon Félicien David les enfoncera !

Vous n’avez pas le droit, sachez-le bien, de brider le génie et de lui fermer la lice.

Or l’œuvre de notre héros est prête ; elle a toutes les conditions exigées par le drame lyrique ; son titre est la Fin du Monde ; toute la partition peut, dès aujourd’hui, se distribuer aux pupitres de votre orchestre.

Nous n’en ferons pas l’éloge d’avance, c’est au public à juger.