Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/22

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tiste son cœur d’abord, puis une trentaine de mille francs, qu’une succession vient de lui donner dans sa province.

Un cœur, cela s’accepte ; mais de l’argent, fi !

L’héroïne garde sa bourse.

Toutefois, comme il faut de jolies robes et des diamants pour se montrer au bras du grand comédien, comme les parties de plaisir se renouvellent chaque jour, comme un équipage est indispensable aux promenades, les trente mille francs disparaissent en moins de six semaines, et la bonne harmonie s’éclipse avec les écus.

D’autre amours entraînent bientôt l’artiste dans leur orageux tourbillon.