Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/50

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ler l’œil du comédien, et lui trouvant un geste de mauvaise augure.

— Ah ! vous plaisantiez ! dit Frédérick… Eh bien, je trouve la plaisanterie mauvaise. N’y revenez plus !

Il n’était pas dupe de la brusque volte-face du directeur.

Trois jours après, il se vengea de l’indélicate proposition par un mot sanglant.

C’était dans le cabinet même de Harel.

Un jeune homme fort bien vêtu se présente, portant sous le bras un manuscrit enroulé. À la vue de Frédérick, il recule discrètement et veut sortir.

— Non, restez, et parlez devant mon-