Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/52

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— Je comprends cela, monsieur.

— Nous devons, en administrateurs prudents, refuser les œuvres de tout auteur qui n’a pas encore eu le baptême du succès, à moins qu’il ne nous garantisse les frais qu’occasionnera la mise à l’étude de sa pièce.

— C’est bien mon intention, dit le jeune homme.

— Puisqu’il en est ainsi, fit Harel, nous pouvons nous entendre. Votre drame est en cinq actes ?

— En trois, monsieur.

— Tant pis ! cinq actes ne vous auraient pas coûté un sou de plus.

Le dialogue se poursuivit sur ce ton,