Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/65

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demande le nom de l’artiste réfractaire.

Celui-ci passait au moment même.

— Ah ! c’est donc vous, lui crie-t-il, c’est vous qui avez eu l’impudence de lire pendant ma grande scène !

— Moi, s’écrie la clarinette… Par exemple !… c’est bien impossible… je dormais !

À la fin de 1848, Frédérick donnait à Lyon quelques représentations de Kean.

Un machiniste du grand théâtre, égalitaire farouche, se trouva blessa de ses manières arrogantes. Pour se venger de l’acteur, il exécutait tout à fait en sens contraire ce que prescrivait celui-ci relativement à la disposition des décors.