Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

comme toujours, à des hauteurs que lui seul peut atteindre.

Certes, l’artiste était à sa place ; mais l’homme n’y était plus.

Dans la maison de Molière, on a des formes, de la dignité, du savoir-vivre, au moins en apparence, et Frédérick, avec ses goûts de cabotinage, son manque de tenue, ses mœurs bachiques, se trouvait là complètement dépaysé.

La Comédie-Française dut le rendre au boulevard[1].

  1. Frédérick avait les sociétaires en profonde aversion. Il les accusait de manquer d’égards envers sa personne. Un jour que ceux-ci rendaient un grand dîner, nous ne savons à quel directeur, on frappe à la porte de la salle du banquet. « — Qui va là ? crient plusieurs voix. — Un homme qui veut enfin vous par-