Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/82

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et de vous aider à tromper le public ?

— Moi ? fit le directeur confondu.

— Oui, monsieur, oui, vous-même !

Puis, s’adressant au parterre, Frédérick ajoute :

— Messieurs, vous croyez que je bois du champagne ? Eh bien, non, c’est de l’eau de Seltz !

Le public éclate de rire et bat des mains.

— On va vous apporter du champagne, monsieur Frédérick… Un peut de patience !… Je vous jure que c’est une méprise, balbutie le pauvre directeur.

Il se retire, et Frédérick, en attendant