Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/85

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Ce dernier, comme un enfant mutin qu’on remet à sa place, boude et veut quitter la scène. Le directeur est obligé de lui donner des consolations publiques ; encore ne parvient-il pas à le calmer entièrement.

Pendant les deux actes qui suivent, Frédérick est déplorable.

Enfin il semble oublier Desgranges et le décor. Son énergique talent reprend toute sa puissance.

On le trouve admirable de diction, sublime de verve, et Provost, s’oubliant dans son enthousiasme, murmure assez haut pour être entendu de la plupart des spectateurs :

— Sacrebleu ! comme cet animal-là dit bien le vers !