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Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/17

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Toute sa science d’argumentation se réduisait à ceci :

Les vacances approchent ; or elle doit revenir au château, donc je pourrai la revoir.

Hélas ! Adrienne, cette année-là, n’eut point de vacances. Gérard sut qu’on la destinait à la vie religieuse. Elle devait prendre l’habit de novice à son couvent. Le jeune homme voyait s’envoler tous ses beaux rêves.

Il se réfugia dans l’étude pour échapper au désespoir.

Les poésies allemandes composaient alors presque toutes ses lectures ; il lui vint à l’esprit de traduire le drame de Faust, moitié en prose, moitié en vers, et c’est encore aujourd’hui la traduction la plus