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— Bon ! j’attendais cette réponse. Insensé ! double insensé que vous êtes ! s’écria le directeur, joignant les mains d’un air désespéré. Si je joue votre pièce, vous êtes mort.
— Diable ! fit Gérard.
— Je ne donnerais plus un sou de votre avenir.
— Mais pourquoi ?
— Parce que votre première comédie a trois actes, parce que la seconde en a deux, parce qu’au lieu d’aller crescendo vous allez degringolando… Pardonnez-moi ce latin de cuisine ; mais il rend parfaitement ma pensée. Vous marchez dans une fausse route, mon cher ! Est-ce que les hommes de votre talent doivent offrir au public des pièces en deux actes ? fi donc ! Prenez