Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/49

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Sachant qu’elle devait prendre la route de mer, il passa par Nice et Florence pour ne plus la revoir.

Mais on se rencontre inévitablement en Italie quand on voyage pour son plaisir. Tous les étrangers font les mêmes excursions, hantent les mêmes lieux, logent dans les mêmes hôtels. Gérard de Nerval revit trois fois la charmante Anglaise, dont le père était un vieux baronnet cousu de guinées.

Sans l’amour d’Adrienne, notre poëte serait aujourd’hui membre de la chambre des communes et riche à millions.

De Gênes et de Civita Vecchia il avait écrit deux lettres brûlantes à son actrice.

Arrivé à Naples, il s’aperçut que presque tout son argent était dépensé ; à peine