Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/71

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« — Monsieur, avant de payer le billet Éloi fils, vous trouverez bon que je consulte M. Éloi père.

« — Avec plaisir, monsieur.

« — Monsieur, à tantôt. »

« Je me promène impatiemment dans la bonne ville de Strasbourg ; puis, je retourne chez M. Elgé, songeant qu’il est l’heure de dîner, si je veux entendre la belle madame Janick, dans Anna Bolena (la troupe allemande jouait à Strasbourg).

« C’est alors que M. Elgé prononça ces mots mémorables derrière un grillage :

« — Monsieur, M. Éloi père vient de me dire… que M. Éloi fils était un polisson.

« — Pardon ! cette opinion m’est indifférente ; mais payez-vous le billet ?