Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/83

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Puis il s’aperçut qu’on avait fait une coupe dans les cheveux de l’esclave, que son menton était tatoué en fer de lance et que des trous avaient été pratiqués dans la narine gauche pour y passer des anneaux. Il lui offrit une chaise, elle ne voulut pas s’asseoir ; il lui présenta des aliments, elle secoua la tête en signe de refus.

— Peste soit, dit Gérard, du marchand qui m’a vendu cet oiseau doré, sans me dire ce qu’il faut lui donner pour nourriture !

Enfin il apprivoise un peu sa femme jaune.

Le tayeb ne suffisant pas aux explications, il lui signifie par interprète qu’elle doit apprendre à travailler et à coudre.

Mafisch ! répond-elle.