Page:Mirecourt - Gavarni.djvu/32

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matique du geste, ni la figure du conquérant qu’on désabuse.

Et les intrigues, et les quiproquo, et les rencontres, et les désillusions, et les mille incidents burlesques de ces folles soirées.

Gavarni est un peintre de mœurs auquel rien n’échappe[1].

« — Ah ! je vous avais prévenu, monsieur, je suis laide et vieille ! » murmure, en se démasquant, une aimable sexagénaire, attablée vis-à-vis d’un jeune homme qui l’a priée à souper en tête à tête.

  1. Lorsqu’il allait au bal de l’Opéra (il n’en manquait pas un seul), il disait : « Je vais à la bibliothèque. »