Page:Mirecourt - Gavarni.djvu/66

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Hélas ! Balzac et Gavarni ne conservèrent pas longtemps leur illusion !

La cour d’assises maintint l’arrêt de mort, et Louis-Philippe refusa de signer la grâce, en dépit de toutes les preuves d’innocence qu’on lui fit passer sous les yeux.

Malheureusement les détails de cette affligeante erreur judiciaire ne s’écrivent pas. Gavarni seul peut les raconter.

Notre héros était en fort bons termes avec le duc d’Orléans ; il ne manquait pas une soirée du prince.

Puisque nous venons de citer une lettre de Balzac, en voici une de Gavarni, qu’on ne lira pas sans intérêt :