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Pendant cet intervalle, il se livre à des courses sans nombre et à une étude approfondie des mœurs britanniques. Le sac sur le dos, le bâton de touriste à la main, il arpente de long en large les trois royaumes[1] et se confie à un navire danois pour aller dans la mer du Nord visiter les Hébrides et la grotte de Fingal.

Pendant toute la durée de ce voyage, il envoya nombre de dessins en France, et quelques articles curieux, insérés dans les

  1. Il s’est représenté lui-même, voyageant dans les montagnes de l’Écosse avec un peintre de ses amis. Au bas de la vignette (voir la collection des Masques et visages) se trouve ce dialogue :

    « — Paul ?

    « — Hein ?

    « — Les milles d’Écosse, ça n’est pas gai !

    « — Ni l’Émile de Rousseau non plus. »