Aller au contenu

Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

faire de l’eau, son capitaine et lui, descendus à terre, se préparent à chasser durant quelques heures.

Ils se trouvent en présence d’une nature splendide, et font lever à chaque pas des oiseaux d’un si merveilleux plumage, que Léon Gozlan, déjà poëte, s’imagine voir « de l’or, de la nacre, du soufre et de l’ébène qui volent[1]. »

Un phénomène étrange frappe ses regards.

Ce phénomène à lieu sur un arbre, dont toutes les feuilles s’agitent, bien qu’il n’y ait pas un souffle dans l’air, et prennent tour à tour, à chaque seconde, les nuances les plus éclatantes et les plus variées.

  1. Il a rendu compte lui-même, dans le Musée des Familles, de ses impressions de voyage au Sénégal.