Aller au contenu

Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

théâtre, vient d’obtenir un glorieux accueil.

Nous avons dit que notre héros n’aimait point la République. Celle-ci pourtant daigna lui faire les plus flatteuses avances.

Une fois les pavés de Juin remis en place, le général Cavaignac ouvrit ses salons.

Il y convia les notabilités parisiennes.

Entendant, un soir, annoncer Léon Gozlan, il courut à sa rencontre, et lui dit avec cet air aimable qu’on a toujours soupçonné d’être de l’affectation :

— Monsieur, on ne peut s’être moins vu et se connaître davantage.

À la fin de 1849, une violente atteinte de choléra faillit enlever le spirituel écrivain. Il alla chercher hors de la frontière le retour de ses forces, et visita Bruxelles.