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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/45

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sion très-importante que lui avait donnée Laurent Jean.

Ce dernier, aussi peu républicain que son illustre ami Balzac, souffrait beaucoup d’entendre le cri perpétuel de Vive la République ! et menaçait de tomber malade d’une envie rentrée de crier autre chose.

— Heureux mortel ! dit-il en voyant Léon partir pour la Belgique. Tu vas chez un peuple qui se livre sans gêne à son enthousiasme. Je te supplie, je te conjure de crier pour moi bien fort et à plusieurs reprises : Vive le roi ! Tu m’indiqueras dans une lettre le jour où tu auras eu ce bonheur.

Gozlan jura d’exécuter ce qu’on lui demandait.

Il alla donc, à Bruxelles, se placer en