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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/58

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sique ou la lecture des pièces de théâtre.

Madame Fleury ne put vaincre chez son fils les instincts de la dissipation et du vagabondage qu’en lui permettant de lire les œuvres de Molière. Jules se délectait surtout aux intermèdes et aux divertissements, où le grand auteur comique use à satiété du bâton et de la seringue.

Le goût décidé que notre héros manifesta plus tard pour la pantomime ne fut évidemment qu’une réminiscence de ses premières lectures.

Arrivé en quatrième, Jules petit Bineau déclara qu’il ne-voulait plus retourner au collége, alléguant, pour justifier cette brusque détermination, qu’il avait les vers latins en horreur profonde.

Il a voué depuis une haine égale aux vers français.