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Page:Mirecourt - Gozlan-Champfleury, 1858.djvu/8

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que son fils est capable de soutenir avec eux une conversation dans leur langue nationale.

— Avez-vous de l’appétit, mon jeune Hellène ? demande au collégien le capitaine grec, après le potage.

Léon, ouvre de grands yeux et ne comprend pas un mot de la phrase. Pourtant le convive s’exprime dans le plus pur idiome du Péloponnèse.

— Voyons, enfant, dit à son tour le capitaine turc en très-bon arabe, veux-tu faire avec moi le voyage de Constantinople ?

Point de réponse.

Gozlan fils reste la bouche béante, et considère les deux étrangers avec une détresse comique.

— Eh quoi ! petit fourbe, s’écrie Goz-