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Page:Mirecourt - Guizot.djvu/42

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marquant pas ce troisième larron qui allait enfourcher l’âne.

Graves, solennels, gourmés comme le chef, et jetant avec orgueil du haut de la tribune leurs phrases pédantesques, les doctrinaires, grandissaient chaque jour. Déjà M. Guizot, transportant dans la politique toute sa morgue de professeur, allait bel et bien morigéner la France, quand un nouveau coup de foudre l’abattit encore et le jeta sous les ruines du ministère Decazes.

Le poignard de Louvel venait de frapper aux portes de l’Opéra, l’unique héritier du trône.

Une réaction immédiate eut lieu dans le sens de l’ultra-royalisme.

M. Guizot, destitué de tous ses emplois,