Page:Mirecourt - Guizot.djvu/50

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lanche, pour mieux écraser celui qui s’en était fait l’apôtre.

Il y eut une curée de places et d’honneurs comme on n’en vit jamais de semblable, même sous la seconde République.

À ce festin de Balthazar du budget furent conviés d’abord les auditeurs les plus complaisants de notre cours d’histoire, puis les amis de nos amis les députés, puis tous les faquins sans vergogne qui reniaient comme nous l’ancienne famille, tous les professeurs de province qui avaient lu nos œuvres, tous les avocats qui les avaient achetées, puis enfin, proh pudor ! notre propre valet de chambre.

Ce domestique de M. Guizot fut nommé sous-préfet[1].

  1. Biographie de Germain Sarrut et de B. Saint-Edme, t. I, IIe partie, p. 296.