Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/34

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Nous répondrons à ceci tout à l’heure.

Laissons notre héros parcourir ces pages loyales et consciencieuses, où Geoffroy déshabille les talents de son époque et les rapetisse au point d’en faire des nains. Il est émerveillé du sans-façon avec lequel ce critique traite les célébrités les plus reconnues[1] : Voilà donc où peut conduire la plume ? Quelle puissance ! On n’a pas besoin de créer des chefs-d’œuvre ; il suffit d’analyser, de disséquer, de critiquer ceux des autres. C’est beaucoup moins difficile, et l’on acquiert autant de gloire.

— Ah ! se dit Janin, si je pouvais être journaliste !

  1. Geoffroy a toujours nié le génie de Talma.