Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/5

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ril me menace, une nouvelle catastrophe va fondre sur ma tête. J’ai les dieux contre moi, les augures ont parlé, je suis mort.

Jules Janin, lui aussi, va me faire un procès.

Voyez le danger de l’exemple ! À présent mes biographiés (permettez-moi de forger le mot) n’attendent même plus que leur notice soit écrite. Ils jettent feu et flamme ; ils me montrent le poing ; ils veulent m’épouvanter par leurs cris et par leur fureur.

Ainsi fait ce bon M. Janin.

Vous ne l’ignorez pas, il a toute la magistrature dans sa manche. Ah ! mais il ne faut point rire ! Le terrible critique en convient lui-même, il l’affirme de