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Mais si vous laissez aux bandits napolitains la critique à plume armée ; si derrière le feuilletoniste, personne n’a le droit l’aller souffleter l’homme et de lui reprocher la vénalité de sa phrase, le commerce impur de ses articles, l’homme est sauvé, l’écrivain ne l’est pas.
Il est expressément défendu au critique d’être fantasque ; il n’a pas le droit de se montrer capricieux[1]. Ses rancunes personnelles, ses susceptibilités ridicules, son amour-propre, son orgueil, ses antipathies ou ses sympathies ne doivent pas franchir le seuil de son cabinet de travail.
- ↑ « Mademoiselle Rachel, dit l’Artiste, a été mauvaise, — dans cent cinquante feuilletons de M. Janin, — pour avoir oublié de lui donner des bonbons le jour de sa fête. »