Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/56

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Indignés de sa conduite, les évêques de France fulminent contre lui[1]. L’orage est terrible ; il a peur et retourne s’enfermer à la Chênaie, où il semble manifester quelque repentir de ses torts, et donner au clergé une sorte de réparation, en composant de petits livres pieux et remplis d’onction chrétienne[2].

Il passa de la sorte les année 1827 et 1828.

On pouvait le croire revenu à résipiscence ; mais ce n’était qu’un repos hypocrite, un temps d’arrêt pour tromper ses

  1. « N’ayez pas peur, lui écrivait M. de Bonald. Allez toujours, et laissez coasser les grenouilles ! » Mais M. de Bonald n’était pas encore évêque.
  2. Le Guide du premier âge et la Journée du chrétien.