Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/62

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reuses, on est effrayé de l’audace avec laquelle ses doctrines du lendemain donnent le démenti à ses doctrines de la veille. Il se soufflette lui-même, sur sa propre joue, sans que rougeur s’ensuive. Il n’a plus de honte, il n’a que du fiel. Peu lui importent les contradictions, peu lui importent les mensonges, pourvu que Rome sache de quel homme elle refuse de contenter l’orgueil.

L’archevêque de Paris condamna par un commandement le dernier volume dont nous avons donné le titre.

M. de Lamennais, qui avait cru, jusque là, devoir jouer une comédie de soumission, jeta brusquement le masque et